Soyons Nature !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Soyons Nature !

Des infos, des astuces, des échanges sur la nature, les produits bio, la protection de l'environnement, et les loisirs en pleine nature !
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-14%
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 € 930 €
Voir le deal

 

 Guerre et pollution...

Aller en bas 
AuteurMessage
Calipso29
Je me sens bien ici, moi !
Je me sens bien ici, moi !
Calipso29


Féminin Nombre de messages : 185
Age : 46
Date d'inscription : 27/07/2006

Guerre et pollution... Empty
MessageSujet: Guerre et pollution...   Guerre et pollution... Icon_minitimeVen 11 Aoû - 19:10

Sujet on ne peut plus d'actualité No

On parle beaucoup des pertes humaines, certes très importantes et dramatiques, mais on néglige souvent de parler de l'impact des guerres sur l'environnement...
Là aussi le bilan est dévastateur et alarmant.

-------------------


Plage publique de Ramlet-El-Baïda, le 29/07/2006, à Beyrouth
crédit : AFPLes frappes israéliennes sur le Liban ont décimé de nombreuses familles et entamé de nombreuses infrastructures dont les réservoirs de la centrale électrique de Jieh, entraînant une pollution marine problématique dans une région déjà fragile.

Suite au bombardement du 14 juillet, par Israël, des réservoirs de la centrale électrique de Jiyé, à 25 km environ au sud de Beyrouth, 10 à 35 000 tonnes de mazout se sont déversées dans la mer.
Une petite marée noire est alors apparue au large des côtes syriennes, sur près de 80 km de côtes selon le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) couvrant notamment le port historique de Byblos.
"Une couche noire d'une étendue de 10 km est apparue hier sur la côte syrienne, au large de Hamidié et al-Mintar, au sud de la ville de Tartous", a déclaré le chef de la direction de l'environnement à Tartous, Hassan Mourjane.
"Des échantillons ont été prélevés pour être analysés afin d'identifier la nature des composantes chimiques qui polluent la côte", a précisé M. Mourjane. "Il sera impossible d'utiliser des équipements techniques pour se débarrasser de cette pollution, qui porte atteinte à l'équilibre écologique, en raison du relief rocheux de cette zone", a-t-il souligné, tout en affirmant que "le nettoyage sera effectué manuellement, ce qui prendra du temps".
Pour autant, en raison du conflit, aucune intervention n'est encore possible.

Selon le Centre de Documentation, de Recherche et d'Expérimentations sur les Pollutions Accidentelles des Eaux (CEDRE), basé en France à Brest, le carburant répandu, un intermédiaire entre le fioul, très lourd, et le diesel, est moins visqueux que celui déversé par les pétroliers Erika (en 1999, au large de la Bretagne) et Prestige (en 2002, au nord-ouest de l'Espagne). "Mais en vieillissant, il va devenir plus visqueux, plus collant et donc plus difficile à ramasser sur les rochers", prévient Georges Peigné, directeur adjoint du Centre.

Une petite marée noire aux conséquences importantes
La situation ne serait pas aussi dramatique si la région touchée n'était pas aussi fragile et déjà souillée par la pollution, ce qu'explique Christian Buchet, directeur du Centre d’études de la mer à l’Institut catholique de Paris et membre de l’Académie de marine : "La Méditerranée est une mer particulièrement fragile, surtout dans sa partie orientale. Son réchauffement a été très largement attesté par les scientifiques, au point que 56 espèces tropicales y sont désormais établies, venues de l'Océan Indien ou de la Mer Rouge via le Canal de Suez. Elles n'auraient, auparavant, jamais pu vivre dans une Méditerranée trop froide pour eux (...) Or ce grand réchauffement des eaux, le plus fort constaté, fragilise la faune et la flore, et l'impact de la pollution humaine, comme une marée noire, y est beaucoup plus fort qu'en Atlantique ou ailleurs".
Cependant, Christian Buchet nuance les conséquences immédiates de cette marée noire dans une zone déjà très polluée : "le désastre est plus esthétique qu’écologique. Notre mer n’est riche ni en poissons ni en nutriments. Et on ne compte pas beaucoup d’oiseaux de mer (...) C’est une goutte de fioul dans une mer poubelle, mais c’est une de plus. Et la coupe commence à être pleine".

La fuite du réservoir s'est interrompue hier, selon Gaby Khalaf, directeur du Centre national libanais des sciences marines à Batroun. Après une inspection du littoral, M. Khalaf a noté que certaines zones côtières ont été nettoyées par les vagues au contraire du sud de la capitale jusqu’à Jiyeh. "Nous n’avons pas encore pu faire de prélèvement, car nos stations se trouvent à Jiyeh et Saïda, mais là où la densité de pétrole est importante, le phytoplancton, la faune et la flore vont périr", prévoit le biologiste.

Les opérations de nettoyage attendent la fin des hostilités
Des ONG écologiques notamment Green Line, « Bahr Loubnane » et le syndicat des plongeurs professionnels ont préparé une carte des zones les plus touchées afin d'intervenir rapidement car, selon leur porte-parole, Waël Hmaïdane, "les opérations de nettoyage devraient commencer le plus tôt possible, sinon les dégâts deviendraient irréversibles".
Cependant, Il indique que "l’aviation israélienne a frappé des ambulances, des camions d’aides et d’autres équipements civils, il n’y a aucune garantie qu’elle ne frappera pas les opérations de nettoyage".

Le PNUE a exprimé sa grave inquiétude sur la situation et soutien le gouvernement libanais qui demande de l'aide pour gérer cette crise.
Cet appui se fera notamment via le Centre Régional Méditerranéen pour l'intervention d'urgence contre la pollution marine accidentelle (REMPEC) qui réunit plusieurs centres d'experts comme le CEDRE en France et plusieurs centres italiens (FEDERCHIMICA et ICRAM).
Les opérations de dépollution pourront commencer dès que le cessez le feu entrera en vigueur afin d'agir rapidement en faveur des populations locales qui vivent de la pêche et du tourisme.

Malheureusement, la pollution ne se limitera pas à cette marée noire et de nombreuses infrastructures civiles comme les aéroports, ports, usines... qui ont été détruites souilleront à terme les eaux, l'air et les sols et nuiront gravement à la santé des populations limitrophes.

Nous sommes témoins d'un nouveau conflit disproportionné qui marque une région déjà fortement touchée par la pollution et la dégradation de ses écosystèmes.
Or, tout développement durable ne peut se construire que sur une paix durable.

Source: http://www.notre-planete.info/actualites/actu_976.php
Revenir en haut Aller en bas
Calipso29
Je me sens bien ici, moi !
Je me sens bien ici, moi !
Calipso29


Féminin Nombre de messages : 185
Age : 46
Date d'inscription : 27/07/2006

Guerre et pollution... Empty
MessageSujet: Re: Guerre et pollution...   Guerre et pollution... Icon_minitimeMer 23 Aoû - 18:15

Je vous rajoute un lien...sonore! C'est en rapport avec l'article cité plus haut...

http://www.radio-canada.ca/radio/emissions/document.asp?docnumero=24741&numero=27

Cali
Revenir en haut Aller en bas
 
Guerre et pollution...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Soyons Nature ! :: Soyons nature, bio, écolo :: Actualités, discussions et débats-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser