Il paraît que nous pourrions atteindre vers 2040 le point de non-retour, que le niveau de la mer pourrait monter de 6 mètres... Il faut agir avant qu'il ne soit trop tard pour nous, pour nos enfants, pour notre planète !!!
Selon les dernières évaluations des spécialistes, le climat de la terre pourrait se réchauffer de 1,1°C à 6,4°C d’ici la fin du siècle. Il sera plus instable, avec une augmentation de la fréquence, de l’intensité et de la durée des phénomènes climatiques extrêmes.
Ce réchauffement est imputable aux activités humaines. Ses conséquences, qui se font déjà sentir, seront importantes pour l’homme, les systèmes écologiques et l’économie de tous les pays.
Pour freiner ce phénomène, une réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère est indispensable. Ces émissions sont fortement liées à l’utilisation des énergies, que ce soit dans l’industrie, le transport, l’habitat, l’agriculture, etc. Or, l’énergie est un facteur fondamental de croissance et de développement et sa consommation ne cesse de croître en même temps que les populations et les économies.
La politique énergétique et le développement durable doivent donc s’articuler pour concilier deux exigences :
- satisfaire les besoins énergétiques,
- protéger l’environnement et les ressources naturelles.
L’objectif, pour les pays industrialisés comme la France, est de diviser par quatre leurs émissions de gaz à effet de serre, d’ci à 2050.
Il s’agit notamment d’adopter une gestion économe de ressources en voie de raréfaction et de limiter les émissions quelles qu’en soient leur source (chauffage, transports...).
Ceci implique de changer de comportements pour lutter contre le gaspillage, de travailler à la performance énergétique de l’habitat et de la construction, d’augmenter la part des énergies renouvelables qui n’émettent pas de gaz à effet de serre ou encore de stimuler l’innovation technologique.
D’ici 2010, il est prévu de satisfaire 10% des besoins énergétiques à partir de sources d’énergie renouvelables.
La loi de programme du 13 juillet 2005 qui fixe les orientations énergétiques de la France, se place clairement dans une perspective de développement durable.