C’est un constat assez angoissant : il y a de plus en plus de cyclones.
Les prévisions des spécialistes (notamment le Centre National (américain) des Ouragans) font état d’une recrudescence de ces phénomènes : selon Phil Klotzbach, un expert de l’Université du Colorado,”la possibilité qu’un ouragan touche les côtes américaines est de 69% aujourd’hui, contre 52% en moyenne” au 20e siècle.
Au programme des réjouissances de la saison 2008 : 12 tempêtes tropicales, dont 6 à 9 pourraient se transformer en cyclones.
Aux vues des dégâts occasionnés par le passage d’un cyclone, on aimerait bien savoir comment en réduire la fréquence.
C’est une des questions à laquelle on ne peut pas encore répondre de façon catégorique, puisque le débat est toujours ouvert.
Certains avancent que la hausse des températures favoriserait l’apparition de ces vents furieux là où on ne les attend pas, comme dans l’atlantique sud.
Encore une fois, rien n’est prouvé. Mais il faut bien avouer qu’il y a de quoi s’inquiéter quand on sait que l’un des deux seuls cyclones à s’être formés dans l’atlantique sud (du moins à l’époque où on pouvait les observer depuis des satellites) est aussi le plus dévastateur de l’histoire des États-Unis : Katerina.
En savoir plus :
http://info.rsr.ch/fr/news/Les_cyclones_debarquent_sur_l_Atlantique.html?siteSect=2010&sid=9153048&cKey=1212139445000