Bonjour
Oups
Je mets encore les pieds dans le plat.
Couramment appelé
PQ nous en faisons tous un usage quotidien.
Mais au moment ou nous l'utilisons nous posons-nous la question de son impact sur l'environnement ? à titre individuel cela semble peu mais au niveau national et planètaire c'est alarmant.
Comme tout le reste à consommer avec modération
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Eco2graphie. Le papier-toilette au bout du rouleau, Liberation, 30/01/08
Par la redaction de Terra Economica
Chaque mercredi, le bilan ecologique d’un produit.
Treize kilos par tete de pipe, 3,7 milliards de rouleaux par an. La consommation annuelle d’un Europeen en papier hygienique a de quoi donner la banane aux industriels du secteur. Ils sont cinq a se partager le gateau : Georgia Pacific (Lotus et Moltonel), Kimberly-Clark (le Trefle), Procter and Gamble, Metsa Tissue et SCA Tissue. Le chiffre d’affaires des papiers menagers est estime a 8,5 milliards d’euros par an sur le Vieux Continent (1). Probleme, denonce le WWF, «270 000 arbres sont utilises chaque jour sur la planete pour la production de ces produits menagers».
Bois. Selon l’ONG, la situation est «grave» et doit etre amelioree. Du coup, elle a decide de passer au crible tous les fabricants de papier hygienique. Elle a retenu quatre criteres : le pourcentage de matiere recyclee dans les produits, l’origine du bois utilise, les mesures de pollution, et la transparence. En 2006, c’est le fabricant SCA Tissue, proprietaire de marques comme Danke ou Velvet, qui menait le peloton en decrochant un probant 7 sur 10. Mais l’ONG a tire les oreilles des autres fabricants leur reprochant notamment de ne pas utiliser assez de fibres recyclees. Au Canada, la multinationale Kimberly Clark est meme la cible recurrente des defenseurs de l’environnement qui stigmatisent son opacite sur l’origine du bois utilise. Selon eux, la firme nord-americaine participerait a l’appauvrissement de la foret boreale canadienne.
Fibre. Cela n’empeche en rien les Francais de consommer. Pire. Dans l’Hexagone, la culture nous fait pencher pour un papier a couleur blanche, davantage consommateur de produits chimiques tel le chlore. Pour ameliorer l’impact environnemental, les ONG ont la solution. «Privilegier les papiers composes de fibres recyclees.» Probleme : en France, «les consommateurs ne sont pas vraiment demandeurs», note le groupe Hygiene, qui reunit les acteurs du secteur. Les fabricants, du coup, n’insistent pas. La fibre recyclee, au contraire du parfum ou de l’etiquette «100 % blanc», ne figure pas encore au podium des arguments marketing. Tant pis pour la planete.
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(1) Le chiffre d’affaires - stable - du papier hygienique en France atteint 625 millions d’euros.
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/eco2graphie/306903.FR.php